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Zootographe - Blog non-officiel du Zooparc de Beauval
4 mai 2022

Le Loup arctique

1 (25271)Le 26/10/2020.

Nom scientifique : Canis lupus arctos

Classe : Mammifères

Ordre : Carnivores

Famille : Canidés

Description : loup adapté au froid, de couleur blanche, au pelage épais ; nez petit et rond, petites oreilles, pattes courtes (comparé aux autres sous-espèces de Loups).

Longueur (corps) : 90 cm.

Longueur (queue) : 30 cm.

Poids : 45 à 80 kg.

Durée de vie : 10 à 15 ans (dans la nature), 20 ans (en captivité).

Aire de répartition : Arctique canadien et Groenland.

Habitat : toundras.

Comportement : véritable prédateur, il déchire la viande avec ses mâchoires pointues et ses longues canines. Sa vue, son ouïe et son odorat sont excellents.

Il chasse soit des petits animaux en solitaire, soit des grands gibiers en meute.

Il tue ses proies en les mordant à la nuque. Il en dévore l'intégralité, jusqu'à la peau, aux poils et aux os.

Les Loups arctiques communiquent entre eux par des postures, et surtout par des sons comme les célèbres hurlements, qui leur servent à garder le contact entre eux.

Comme toutes les sous-espèces de Loups, les Loups arctiques vivent en meutes dirigées par un couple (dit alpha) qui est le seul à se reproduire.

Alimentation : Lièvres, Lemmings, Caribous, Boeufs musqués.

Reproduction : la reproduction n'est possible qu'au printemps ou en été, le climat étant trop rude le restant de l'année.

Le couple alpha ne s'accouple qu'une fois par an, la femelle met au monde 2 à 3 louveteaux en mai ou juin, après 2 mois de gestation. Les portées sont petites comparées aux autres sous-espèces de Loups, qui comptent 5 à 6 petits par portée : il s'agit encore une fois d'une adaptation à un environnement extrêmement rude.

Les louveteaux naissent sourds et aveugles, mais grandissent très rapidement. Dès l'âge d'un mois, ils peuvent manger de la viande.

Statut IUCN : préoccupation mineure

Menaces et protection : vivant dans des espaces extrêmement inhospitaliers, il ne souffre pas des persécutions humaines.

Des zoos européens et nord-américains (comme le Zoo sauvage de Saint-Félicien au Québec) présentent et reproduisent cette sous-espèce spectaculaire de Loup depuis quelques années.

Au Zooparc de Beauval : une meute est présente depuis le printemps 2018, avec l'arrivée de 2 mâles (REMUS et LUCIUS) en provenance d'un zoo britannique, et d'un femelle (NAHELE) provenant du Zoo d'Amnéville en Lorraine. La taille de la meute a crû avec de nombreuses reproductions les années suivantes. Reproduction : oui, chaque année depuis 2019 :

  • 4 le 29/04/2019, dont 3 survivants au bout de quelques jours : le mâle TOROK, et les femelles KIANA et KENAÏ ;
  • 3 le 25/04/2020 : les mâles YUKON et NOWAK, et la femelle LOUKYA ;
  • 1 mâle (NOATAK) le 21/04/2021 ;
  • au moins 1 au printemps 2022.

KIANA a été transférée au Zoo de Thoiry (Yvelines) le 15/09/2020 ; TOROK et YUKON ont été transférés au Zoo de Laczna (Pologne) en automne 2021.

Le savez-vous ?

  • malgré son aspect impressionnant, il est en réalité plus petit que la plupart des autres sous-espèces de Loups.
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