Le Cacatoès des Philippines
Nom scientifique : Cacatua haematuropygia
Classe : Oiseaux
Ordre : Psittaciformes
Famille : Cacatuidés
Description : petite espèce de cacatoès, blanc rosé avec les sous-caudales rouges et jaunâtres ; les adultes ont une huppe courte. Le mâle a un iris noir, alors qu'il est rouge chez la femelle et gris ou brun chez le jeune.
Longueur : 31 cm.
Poids : 300 g.
Aire de répartition : Philippines.
Habitat : forêts tropicales sèches, mangroves et plantations, voire (hors de la saison de reproduction) cultures et rizières. Vit surtout en plaine, entre le niveau de la mer et 50 mètres d'altitude.
Comportement : sa voix est forte et croassante. Ce perroquet partiellement nomade effectue des déplacements de courte distance afin de trouver gîte et couvert.
Reproduction : il se reproduit entre janvier et juillet.
Statut IUCN : en danger critique d'extinction
Menaces et protection : commun à travers l'archipel philippin jusqu'au milieu du siècle dernier, il est devenu extrêmement rare à cause de la destruction de son habitat naturel, des événements climatiques extrêmes (typhons, sécheresses), de la prédation par des espèces introduites, des dérangements et surtout de sa capture à des fins commerciales. Il est parfois aussi persécuté comme un ravageur des cultures ou bien à des fins alimentaires.
Il en resterait un millier à l'état sauvage dont plus de la moitié sur l'île de Palawan et les îlots alentour.
Heureusement, les (rares) populations subsistantes bénéficient de mesures de protection, et, selon l'UICN, ses effectifs sont peut-être même stabilisés. Quelques populations intensément protégées ont vu leurs effectifs augmenter à nouveau : l'île de Rasa (près de Palawan) où sa population est passé de 22 oiseaux en 1998 à environ 300 en 2015 ; celle de Pandanan où elle est passée de 40 en 2008 à 230 en 2015.
Il est capable de s'adapter à des forêts en régénération et la reprise de ses effectifs peut être rapide dès lors que des mesures de protection adéquates (notamment la lutte contre le braconnage) sont appliquées.
Le Zooparc de Beauval soutient un programme spécifiquement dédié à la protection de cette espèce.
Au Zooparc de Beauval : plusieurs couples de cette espèce rarissime (à la fois dans la nature et dans les zoos) habitent dans les volières à perroquets en hémicycle, près de l'entrée. Reproduction : oui :
- 4 petits en 2009 ;
- 6 en 2010 ;
- des jeunes en 2016.