Le Caïque maïpouri ou Caïque à tête noire

Le 14/03/2013.

Nom scientifique : Pionites melanocephalus

Synonyme : Caïque maïpourri, Maïpouri à tête noire.

Classe : Oiseaux

Ordre : Psittaciformes

Famille : Psittacidés

Description : petit perroquet trapu, doté d'une grosse tête. Plumage bariolé : calotte noire descendant jusqu'en-dessous des yeux, joues et cou jaune d'or (avec une petite marque verte près de la base du bec), poitrine et ventre blancs teintés de jaune très pâle, bas de la queue, culottes et cuisses jaune d'or tirant sur l'orange, dos, ailes et haut de la queue vert sombre. Bec massif et gris-noir, cercles oculaires bleus (mais peu marqués), iris orange, pattes gris-noir. Mâle et femelle sont identiques, les jeunes ont la poitrine jaunâtre et les yeux brun sombre.

Longueur (totale) : 23 à 25 cm.

Poids : 130 à 170 g.

Durée de vie : 30 ans.

Aire de répartition : Bassin amazonien, dont la Guyane française. Deux sous-espèces (P. m. melanocephalus à l'Est et P. m. pallidus à l'Ouest) dont les aires de répartition se chevauchent et qui s'hybrident régulièrement y compris dans la nature.

Habitat : forêts tropicales humides.

Comportement : il vit en couples ou en petites bandes de 10 à 30 individus, qui s'alimentent dans la canopée.

C'est un perroquet intelligent et bruyant. Son cri est un piaillement strident semblable à celui du Papegeai maillé (autre espèce représentée à Beauval, visible dans la même volière !), en plus aigu.

Alimentation : fruits et graines, parfois bourgeons, fleurs et insectes.

Reproduction : le nid est situé dans un arbre creux.

La ponte compte 3 ou 4 oeufs, couvés pendant 25 à 27 jours par la femelle seule (qui est alimentée par son compagnon). Les oisillons quittent le nid à l'âge de 14 semaines.

Statut IUCN : préoccupation mineure

Le 21/01/2020.

Menaces et protection : l'espèce est commune et non-menacée, et présente dans de nombreux parcs et réserves à travers son aire de répartition. Toutefois, elle est inscrite à l'annexe II de la convention de Washington (CITES) ce qui signifie que son commerce est réglementé pour éviter les prélèvements excessifs dans la nature.

Sur le territoire français (Guyane), elle n'est pas menacée (espèce classée en "préoccupation mineure") mais elle bénéficie de la protection conférée par l'arrêté de Guyane qui vise à sauvegarder la faune native de ce département amazonien.

Elle se reproduit facilement en captivité, mais bien que populaire chez les éleveurs privés, elle n'est pas très commune dans les zoos : seulement 59 parcs en ont en Europe et Proche-Orient (source : Zootierliste, données de sept. 2022), dont 4 en France (Cadaujac, Touroparc, Beauval et le Zoo de Macouria en Guyane). L'oiseau peut être assez agressif (surtout le mâle en période de reproduction), c'est pourquoi sa détention n'est pas conseillée aux débutants.

Au Zooparc de Beauval : espèce arrivée à Beauval en 2009, 1 couple a longtemps été logé dans l'alignement de volières à perroquets proche de l'entrée ; depuis le printemps 2021 c'est tout un groupe qui a élu domicile dans la volière à thème guyanais, au bout de l'alignement près du bassin des Manchots de Humboldt. Reproduction : non.

Le savez-vous ?

• ces perroquets peuvent imiter la voix humaine et des onomatopées diverses : alarmes, détecteurs de fumée, "bips" de fours à micro-ondes, alarmes de voitures, sifflets, rires, etc...
  
• dans la nature, le plumage de la poitrine des Caïques maïpouris est souvent teinté de beige, ce qui pourrait être lié à une habitude de se baigner dans des feuilles et matières végétales en décomposition ;
• mâle et femelle sont impossibles à distinguer morphologiquement, seul un prélèvement ADN peut permettre de le faire.

Le 21/01/2020.