Le Cobe de Lechwe du Kafue
Nom scientifique : Kobus leche kafuensis
Synonyme : Cobe de Lechwe.
Classe : Mammifères
Ordre : Artiodactyles
Famille : Bovidés
Description : antilope assez grande et massive, au pelage roux. Sabots longs, pointus et écartés, adaptés à la marche sur les terrains marécageux. Le pelage est couvert d'une sécrétion huileuse qui est une autre adaptation aux habitats humides. Le mâle porte des cornes annelées.
Longueur (corps) : 1,5 à 1,8 m (mâle) ; 1,3 à 1,6 m (femelle).
Longueur (cornes) : 50 à 90 cm (exclusivement chez le mâle).
Longueur (queue) : 35 à 45 cm.
Hauteur (au garrot) : 95 à 110 cm (mâle) ; 85 à 100 cm (femelle).
Poids : 80 à 120 kg (mâle) ; 50 à 90 kg (femelle).
Aire de répartition : Delta de l'Okavango, au Botswana (Afrique australe).
Comportement : le Cobe de Lechwe du Kafue est une antilope méfiante qui reste près des points d'eau, s'y réfugiant en cas de danger. Il est assez peu rapide sur terrain sec (30 à 40 km/h), mais atteint des vitesses très nettement supérieures (50 à 60 km/h en pointe) sur les sols humides. Il peut aussi faire des bonds assez impressionnants, de 2 mètres de haut et 6 mètres de long. C'est une espèce assez peu mobile, surtout active à l'aube et au crépuscule. Il vit en groupes, de quelques dizaines à quelques centaines de têtes (les mâles et les femelles vivant ensemble). Cet animal pousse des grognements saccadés et des sifflements.
Alimentation : herbes et plantes aquatiques.
Reproduction : les accouplements et les mises bas ont lieu toute l'année. En période de rut, le mâle occupe un lieu surélevé pour être repéré par les femelles et par ses rivaux ; les mâles établissent leur hiérarchie par des combats au moyen de leurs cornes ; ces combats sont toutefois surtout rituels, et peu violents. Le mâle le plus fort choisit ses femelles pour se constituer un harem.
Statut IUCN : en danger
Au Zooparc de Beauval : un petit groupe (exclusivement composé de femelles) vit dans un enclos herbeux, en cohabitation avec des Ânes de Somalie, des Pintades de Numidie et (depuis le printemps 2016) des Oryx beisas. Autrefois (années 2000 ?), l'espèce était présentée dans la plaine africaine (un troupeau qui comptait alors également des mâles, cf. DVD du Zooparc distribué vers 2010). Reproduction : aucune, en tout cas dans les années récentes.
Le savez-vous ?
- cette antilope est une excellente nageuse, qui peut s'immerger totalement dans l'eau si elle est menacée, ne laissant apparaître que ses narines.